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La dernière décennie n'a pas été prolifique pour Tim Burton. Avec Dark Shadows, en salle cette semaine, le réalisateur revient à ses premiers amours avec brio.
Après son piètre Alice au Pays des Merveilles, Tim Burton retourne à ses premiers amours avec l'adaptation d'une série américaine des années 60. Sur demande de Johnny Depp, le réalisateur s'attache à Dark Shadows avec la même envie que sur ses premier films. Et, c'est ce dont on doit saluer. Depuis Sleepy Hollow, l'américain s'était un peu perdu entre adaptation bancale (Alice au Pays des Merveilles), comédie musicale ( Sweeney Todd) et commande raté ( La planète des Singes). Tim Burton retrouve la patte qui a fait le succès de Beetlejuice. Humour noire, sens du dialogue, caricature et horreur. Devant la caméra, on retrouve donc Johnny Depp. Sa muse. Son incarnation d'un vampire est brillante et bouleversante alors qu'en face Eva Green joue une sorcière aussi passionnante que terrifiante.
Bref, Dark Shadows ne sera pas le plus grand film de son auteur, mais fait preuve d'accès de talent, de sens du cadrage et de la comédie pour pouvoir dire que Tim Burton est bel et bien de retour. Enfin !
L'Histoire : En 1752, Joshua et Naomi Collins quittent Liverpool, en Angleterre, pour prendre la mer avec leur jeune fils Barnabas, et commencer une nouvelle vie en Amérique. Mais même un océan ne parvient pas à les éloigner de la terrible malédiction qui s’est abattue sur leur famille. Vingt années passent et Barnabas a le monde à ses pieds, ou du moins la ville de Collinsport, dans le Maine. Riche et puissant, c’est un séducteur invétéré… jusqu’à ce qu’il commette la grave erreur de briser le cœur d’Angelique Bouchard. C’est une sorcière, dans tous les sens du terme, qui lui jette un sort bien plus maléfique que la mort : celui d’être transformé en vampire et enterré vivant. Deux siècles plus tard, Barnabas est libéré de sa tombe par inadvertance et débarque en 1972 dans un monde totalement transformé…
Copyright : Warner Bros
