mardi , 1 avril 2025

Disco, l’interview de trois membres de la troupe avant leur passage à Toulouse

Le spectacle D.I.S.C.O arrive à Toulouse le 15 et 16 mars prochain au Zénith. La rédaction de Toulouseblog a eu la chance d'interviewer trois membres de la troupe: Flo Malley, Jean-Michel Vaubien et Calypso Llop. 

Comment vous êtes-vous lancés dans l’aventure DISCO ?
Jean-Michel Vaubien : Comme pas mal de monde je suis rentré dans la troupe sur audition. J’ai vu l’annonce sur internet, j’ai envoyé un mail on ne m’a pas répondu, j’ai renvoyé puis finalement j’ai croisé l’équipe de Salut les Copains (spectacle précédent des mêmes producteurs)  qui sont des amis à moi qui m’ont conseillés pour DISCO et j’ai été pris.
Calypso Llop : J’ai fais une école de comédie à la suite de laquelle j’ai passé les auditions pour DISCO. Je venais juste de sortir de l’école et je suis directement aux Folies Bergères pourtant au début on me pensait trop jeune pour avoir le rôle.
Flo Malley : J’ai participé à The Voice saison 1 ça m’a permis de me faire repérer pour jouer dans Salut Les Copains. C’est la même équipe d’artiste qui travaillait sur DISCO et les mêmes personnes qui s’occupaient du hors-scène, ça m’a pas mal tenté de renouveler une aventure comme ça. J’ai réussi les castings et maintenant j’en suis là.

Quelle est le rôle de chacun de vos personnages dans le spectacle ?
FM : Je suis François, la vedette du disco club et l’un des personnages principal. Je suis amoureux de l’héroïne Lucy. On ne va pas en dire plus, le reste c’est dans le spectacle.

CL : Je suis choriste, comédienne et danseuse.

JMV : Je suis le chœur du trio que je compose avec Sofia et Mélina. J’essaye de les suivre en quelque sorte. Mais chaque rôle du spectacle est important, tout le monde participe à tout.

Qu’est ce qui fait la particularité de ce spectacle ?
JMV : Ce qui fait la particularité de ce spectacle c’est l’interactivité avec le public. Certaines personnes sont debout et dansent tout le spectacle, le public vient vraiment pour faire la fête.

CL : J’ai 19 ans, je sors de l’école et c’est mon premier spectacle. Au vu du titre DISCO, je ne vois pas ce qui ne pouvait pas aller. J’avais assisté à une représentation de Salut Les Copains et DISCO c’est la même chose 10 ans plus tôt. C’est aussi pour ça que j’ai accepté sans hésitation.

FM : Ce qui me plaît c’est le contexte des années 70, sociologiquement c’est un tournant. On a la place de la femme dans la société qui évolue, la vision du sexe aussi, les gens connaissent des difficultés économiques, le Disco Club est d’ailleurs en faillite dans le show. L’univers visuel du spectacle est aussi magnifique, tout est parfait, les décors, les lumières, les chorégraphies. C’est hyper ficelé, hyper pointilleux.

CL : C’est aussi une vraie histoire, on a laissé la part belle à la comédie. Ca change de certaines comédies musicales dans lesquelles on délaisse le texte pour la chanson, nous on a de bons auteurs.

Etes-vous des consommateurs de musique disco ?
FM : J’ai jamais arrêté d’être jeune et d’écouter du disco. On est tous influencé par le disco, il y a une pub pour une assurance ou tu entends du Steevie Wonder et personne ne passe une fête sans au moins un morceau de disco.

CL : C’est une musique intemporelle qui s’est développée sur une période courte mais qui a marqué son temps, personnellement j’aime bien les divas disco comme Donna Summer. A partir du disco, tout a changé, toute la musique à venir allait être influencée par le disco, le rock, l’electro,…

Dans le spectacle quelle est le genre des chansons jouées ?
JMV : Que des classiques, on a tous les gros tubes du disco. Il y a aussi de la chanson française avec des titres comme « Paroles, paroles », « La maladie d’amour »… On a tous les tubes de la période disco, c’est un spectacle nostalgique dans un certain sens.

CL : Il y a pas mal de medleys aux sonorités soul et funk aussi.

Ce n’était pas compliqué de chanter en anglais sur certains titres ?
JMV : On a l’habitude de chanter en anglais mais il y avait quand même une coach américaine pour ceux qui avaient le plus de mal. Il faut rendre un anglais véritable, c’est l’obligation de l’international.

Quels sont les retours du public ?
JMV : C’est la folie, ça cartonne grave. Les gens veulent revenir, la presse est folle du spectacle, les spectateurs en sont fous. J’ai même des amis qui m’appellent pour me dire « c’était trop bien je vais revenir le voir une nouvelle fois ». On arrive dans un contexte ou tout va mal.

FM : Le contexte de crise donne l’impression d’un revival des années 1970. On offre 2h30 d’évasion au public. On oublie les impôts et la vie morne,  on s’amuse et nous on est assez fière de délivrer ce bonheur aux gens.

JMV : On donne une leçon de disco aux gens, la salle suit les pas pendant les cours de danse. Au début on se disait que tout le monde ne suivrait pas, mais si, tout le monde danse et ça marche tous les soirs. Il y a même des gens qui viennent directement déguisés, avec des perruques et des habits disco.

CL : On espère que les gens vont suivre pendant la tournée.

D.I.S.C.O,
le 15 et 16 mars à 20 heures au Zénith de Toulouse

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