« Plus jamais je ne rentrerai en scène. Je ne chanterai jamais plus… » Sur ce triste aveu de celle qui disait à son public « Ma plus belle histoire d’amour, c’est vous » s’ouvrent les mémoires de la chanteuse Barbara, que la mort – survenue le 24 novembre 1997 – ne lui laissa malheureusement pas le temps d’achever.

Nous y rencontrons la petite fille des Batignolles, qu’une enfance vagabonde, sur fond d’Occupation, amènera notamment à Marseille, à Tarbes, à Saint-Marcellin, avant le retour à Paris. Puis la jeune fille qui, bravant la misère et les déceptions, poursuivra obstinément 
son rêve : chanter, devant un piano noir, jusqu’aux débuts
à L’Écluse, aux premiers succès, aux tournées…

Ce sont ces fragments que fait entendre aujourd’hui la comédienne Clotilde Courau, accompagnée à l’accordéon par Lionel Suarez, vingt ans après la disparition de la chanteuse Barbara, alors
que partout fleurissent des hommages (un film de Mathieu Amalric, une exposition à la Philharmonie de Paris, des inédits et reprises) à l’inoubliable interprète de L’aigle noir, de Göttingen et de Nantes.
Témoignage sensible et vrai sur un métier, la chanson, Il était
un piano noir (Fayard) est aussi et avant tout l’autoportrait d’une femme rebelle, artiste, solitaire…

17h30
Durée : 45 minutes
Gratuit