Pionnier du salegy, la musique la plus populaire de Madagascar émanant des communautés d’origines africaines sub-sahariennes peuplant le nord-ouest de l’île, Eusèbe Jaojoby en est le maître incontesté, reconnu de tous. Avec lui (et d’autres comme Tianjama), le salegy, dépoussiéré, change de statut, s’élève de la musique primaire, du sous-genre peu considéré au rang de véritable culture, de musique fédératrice. Sur l’île de Madagascar, on prend conscience qu’en plus de faire danser les foules, le salegy moderne peut aussi s’écouter. D’une voix claire et chaude, Eusèbe Jaojoby chante l’amour et la vie. En 2010, l’artiste fête ses 40 ans… de scène ! Alors qu’à l’été 2011, il accomplit un rêve : il ouvre son cabaret-club (Jao’s Pub) au coeur d’un quartier populaire d’Antananarivo, la capitale, dans le but d’accueillir du spectacle vivant, de jouer un rôle sur la scène musicale nationale. En parallèle, il occupe aussi des fonctions de chargé des affaires culturelles auprès du secrétariat de la présidence de la République. En 2012, sur son album Mila Anao (Buda Musique), l’artiste renoue avec un salegy de facture plus classique, en y apportant des touches rock. Depuis, Jaojoby promène sa silhouette athlétique et son sourire communicatif, à la fois espiègle et charismatique, là où le vent du salegy le porte.
“ Depuis l’arrivée de Jaojoby et ses congénères comme Tianjama et le Dr JB, le salegy est devenu la musique emblématique de la Grande Île ” (Arnaud Ratafika, MusicInAfrica.net, 2016) “
» Eugène Jaojoby viendra faire «guincher» le public sur les pas endiablés du salegy, l’équivalent du mbalax, dans l’Ile Rouge de Madagascar. Mais il est à parier que l’inconnu qui clôturera ce 25e Festival d’Angoulême en sera la révélation » (Pierre René-Worms, RFI Musique, 2000) «
www.facebook.com/ eusebe.jaojoby
Dernier album : Mila Anao (Buda Musique, 2012)
Toulouseblog.fr Agenda de l'actualité culturelle et sportive sur Toulouse et sa région
