Avec
plus de 40 ans de carrière à son actif, Bernard Laivilliers devrait enflammer
les fêtes du 14 Juillet en haut des allées Jean-Jaurès ce soir à 21h30.
Fini les festivités en bord de Garonne.
150e anniversaire de Jean Jaurès oblige, c’est sur les allées du même nom que
sera célébrée la fête nationale ce 14 Juillet.
En attendant le feu d’artifice, un concert Gratuit de chanteurs Toulousains aura
lieu autour de Bernard Lavilliers…
Qui est Bernard Lavilliers ?
Son père est employé à la Manufacture Nationale d’Armes de Saint-Étienne (MAS)
et sa mère est institutrice. Il écoute de la musique sur le tourne-disque qu’on
lui offre pour ses quatre ans, en particulier les Compagnons de la chanson et
Yma Sumac.
À 16 ans, il devient apprenti à la MAS et se met également à la boxe. Il fait un
petit séjour en maison de correction suite à quelques larcins. À sa sortie, il
commence à travailler. Le travail lui semble insipide, il écrira plus tard « À
cette époque de ma vie, je me cherchais : je ne savais pas si je serais
gangster, boxeur ou poète… ». Il adhère au Parti communiste en 1963. À 19 ans
il part pour le Brésil, d’où il revient à 20 ans. Il est alors considéré comme
insoumis et est interné à la forteresse de Metz pendant un an.
À sa sortie, il commence à chanter dans les cabarets, Chez Jacky Scala, rue
Lacépède ; on le retrouve aussi à la Cour des miracles à Bordeaux où Gérard
Ansaloni fait sa première partie. Il sort en 1967 ses premiers 45 tours. Il
obtient le prix de la Rose d’or de la chanson à Montreux avec La Frime. Son
premier album sort en 1968, avec en titre son prénom et un énigmatique
Lavilliers qui deviendra son nom de scène. Pendant les événements de mai 1968,
il chante dans les usines occupées de la région lyonnaise. Au mois de juin, il
fait la manche en Bretagne. Il exerce plusieurs petits boulots (restaurateur,
gérant de night-club…), il se marie en 1970 avec Évelyne.
Il sort son deuxième album en 1972, Les Poètes et commence à avoir une certaine
notoriété, qui se confirme en 1975 avec Le Stéphanois (et le titre San
Salvador). La consécration intervient en 1976 avec Les Barbares[1]Il passe pour
la première fois à l’Olympia en octobre 1977.
Il s’installe à Saint-Malo, achète un bateau et part pour la Jamaïque, puis New
York et le Brésil. Il revient en France pour une série de concerts. Les années
1980 seront des années de gloire. Le voyou s’assagit un peu mais reste fidèle à
son image de bourlingueur, d’aventurier mais aussi de rebelle.
Bien que les chansons les plus explicites restent Berceuse pour une shootée et
Sax’Aphone, il fait allusion à la « dope », l’héroïne, la coke, au « chichon »
et à l’herbe dans plusieurs chansons, ainsi qu’aux effets ou à l’ambiance autour
de ces substances psychoactives qu’il admet avoir expérimentées.[réf.
nécessaire]
Mariages avec Évelyne (1970) et Melle Li (1984). Au tournant des années 1970 et
1980, c’est sa compagne Lisa Lyon, championne du monde de culturisme, qui va
l’encourager à travailler son corps comme un sculpteur, ce qui contribuera à
l’image de chanteur physique.
Sa fille Anne-Laure naît en 1967.
Virginie, naît en 1972 de son second mariage avec Évelyne. Elle fait une
apparition dans le Fréquenstar du 3 août 1995 à Bahia au Brésil.
Guillaume naît en 1975 du mariage avec Évelyne. Il l’accompagne parfois sur
scène.
Salomé naît en 1987. Il lui consacre la chanson du même nom. Elle apparaît avec
lui sur scène, notamment en 1996 au Palais des Sports.
Il chante avec Léo Ferré à la fête de l’Humanité en 1992.
Il chante pour les altermondialistes ou en offrant des concerts gratuits avec
les mêmes moyens que les payant. Bernard Lavilliers est le parrain du phare
d’Eckmühl à la pointe de Penmarc’h, dans le sud Finistère.
En 2004, Bernard Lavilliers sort Carnets de bord, nouvel hymne au voyage. En
2008, il sort Samedi soir à Beyrouth, un album reggae réalisé à Kingston en
Jamaïque et à Memphis aux États-Unis avec des musiciens locaux.
Toutes les festivités du mardi 14 juillet
Rue de Metz 10h30 : défilé et revue des troupes
Port de la Daurade 14h à 17h : régates sur la Garonne par le Toulouse
Aviron Sports Loisirs Jardin du Grand Rond
A partir de 14h30 : Village d’animations pour les enfants par Maestro
Toulouse
A partir de 15h30 : spectacle "La ronde magique des enfants"
A partir de 18h : concert de Jazz au kiosque à musique avec Contreband
Jazz
Théâtre du Casino Barrière 15h : opérette La Grande Duchesse de
Gérolstein de Jacques Offenbach par les Nouveautés Lyriques.
Allées Jean Jaurès dès 19h : déambulation de Batucadas
Dès 21h30 : concert de Bernard Lavilliers et des artistes toulousains
Dès 23h35 : feu d’artifice du 14 juillet tiré depuis l’arche Marengo et
le pont Pompidou.