Cave Poésie : Invitations à deux specatcles !

Deux spectacles au programme de la Cave Poésie cette semaine, gagnez vos invitations pour celui de votre choix.

En plein coeur
L’enfermement est au cœur de cette pièce, un témoignage contre l’injustice, pour l’égalité de tous les êtres humains, une lutte pour la tolérance et la liberté…
Un homme dans une cellule, interné dans un hôpital psychiatrique.
Comme souvent en psychiatrie, on est aux limites floues du soin et de la sanction, comme la folie est aux limites floues de la souffrance et de la faute.
Un homme dans une cellule, prisonnier d’opinion du fait de ses convictions politiques, ou religieuses ou pour toute autre raison de conscience, de son origine ethnique, de sa couleur, de sa langue, de son origine sociale, de sa nationalité, de sa situation économique… ou de tout autre situation et qui n’a pas usé de violence ni incité à la violence ou à la haine…
Interné ou détenu, un rapprochement qu’à voulu faire la chorégraphe. A partir de cela chaque spectateur pourra se créer sa propre histoire.
A l'heure de la mondialisation et des mobilités croissantes, l'enfermement et la rétention ne cessent paradoxalement de se développer. Notre « planète nomade » marquée par l'ouverture des frontières serait-elle aussi une planète de lieux clos, de personnes rivées à un espace délimité, de fermetures et de murs ?
>> Jusqu'au samedi 6 mars à 21h30 (Relâche dimanche et lundi)

Mitsou et autres nouvelles
Mitsou petite artiste de Music Hall dans les années 14-18 après une brève rencontre avec le Lieutenant Bleu va entretenir avec lui un échange épistolaire. Lui sur le front, elle à Paris. Celui-ci, va les mener jusqu’à la “véritable” rencontre…
 
Mitsou, c’est un si joli nom, c’est si délicat …
Quelle écoute délicieuse de la force des sentiments !
Je ne m’en lasse pas.
La grâce de la lettre, ce qu’elle révèle …
C’est léger, mais ça n’oublie pas d’être grave, profond…

Hymne à l’amour naissant, tout y est juste, c’est un pur délice pour l’oreille et pour l’âme. L’échange épistolaire donne un rythme qui, comme dans un feuilleton, attise la curiosité, nous tient en haleine et nous met en empathie avec les personnages.
 
On a parfois reproché à Colette son manque « d’engagement politique », mais ne traduit-elle pas là, à sa façon « féminine » la cruauté de la guerre 14-18, avec d’un côté ses frivolités parisiennes et de l’autre l’enfer des poilus embarqués dans une guerre qui n’avait pas de sens.
>> Jusqu'au samedi 6 mars à 19h30

Invitations : Gagnez vos places pour les représentations de cette semaine pour l'un des deux spectacles en téléphonant à la Cave Po au 05 61 23 62 00 et en donnant le code "Toulouseblog.fr"

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