Thomas Kretzschmar rend hommage à Stéphane Grapelli ce soir et demain à l'Espace Croix Baragnon de Toulouse.
Rares sont les musiciens de jazz qui ont réussi à être connus du grand public sans se compromettre. Stéphane Grappelli, le violoniste le plus sage, le plus classique du jazz, est de ceux-là. C'est sa participation au quintette à cordes du Hot Club de France avec Django Reinhardt, qui l'a fait découvrir par le public. Le « génial manouche » est mort prématurément, Stéphane a continué le chemin seul, s'essayant à différents ensembles. La simplicité, le lyrisme, la logique parfaite du discours grappellien ont réussi à s'épanouir en présence d'un trio piano-contrebasse-batterie.
Son violon pour tout bagage, Thomas Kretzschmar s'inspire de celui que l'on considère comme l'initiateur de l'école française du violon jazz. En formant le quartet qui se produit aujourd’hui pour la sortie d'un album en hommage à Stéphane Grappelli, il réalise un rêve : faire revivre la musique du maestro. Pour trouver le son et l'énergie idéale, Thomas Kretzschmar s'est entouré de trois musiciens qui ont roulé leur bosse dans tout le Sud-Ouest de la France. Au piano, André Sutre, premier soutien et expert des 88 touches noires et blanches : au plus près du soliste quand il accompagne, il a aussi une inspiration jaillissante en solo et un perpétuel renouvellement. À la contrebasse, Steeve Denoy ; ce sont ses lignes de basses qui « tiennent la maison » au service de l'harmonie. À la batterie, Pierre Thuriès apporte un accompagnement riche et tout en finesse.
Atteindre la tendresse lyrique et la grâce swinguante du seul violoniste de jazz connu mondialement qui aurait plus de 100 ans aujourd'hui est la seule ambition de cette nouvelle formation.
Jeudi 17 et vendredi 18 novembre à l'Espace Croix Baragnon
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