Le désormais ancien directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, accusé d'agression sexuelle sur une employée d'hôtel a été remis en liberté sous caution mais est formellement inculpé .
La situation s'améliore légèrement pour Dominique Strauss-Kahn détenu depuis lundi à la prison de Rikers. Les juges ont autorisé, jeudi, sa libération conditionnelle en échange d'une caution d'un million de dollars et d'un dépôt de garantie de 5 millions. Craignant la fuite du territoire américain, les juges ont tout de même imposé certaines restrictions. Dominique Strauss-Kahn sera soumis à une surveillance 24h/24 par le biais de caméras dans son appartement de Manhattan, portera un bracelet électronique et sera suivi d'un garde en permanence dans tous ses déplacements. Il est autorisé à recevoir des visites et à sortir de l'appartement uniquement en signalant un motif précis. L'ensemble de ces conditions ont été imposées dans le but de pouvoir s'assurer de la présence de DSK pour tous besoins.
Dominique Strauss-Kahn voit donc enfin le jour dans cette affaire. L'avocat du français, William Taylor, a réaffirmé jeudi que son client n'avait pas l'intention de quitter le territoire. Remis en liberté conditionnelle, le nom de Strauss-Kahn ne fait cependant plus l'unanimité. Cette polémique aura totalement dégradé l'image de l'ancien patron du FMI, qui selon les dires de son avocat, "C'est un homme respectable, qui n'a qu'un but : laver son nom". L'affaire est loin d'être terminée. Le procureur tient en compte l'histoire convaincante de la victime et n'envisage pas de relâcher DSK. Jeudi, malgré sa libération conditionnelle, il a été formellement inculpé pour agression sexuelle et tentative de viol par la chambre d'accusation, et à moins qu'il décide de plaider coupable, un procès va être organisé dans les 6 mois à venir. Pendant ce temps, Dominique Strauss-Kahn pourra compter sur le soutien de sa femme Anne Sinclair et de sa fille Camille.
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