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Le nouveau sélectionneur de l'équipe de France a donné sa première conférence de presse.
Depuis sa nomination au poste de sélectionneur de l'équipe de France, on attendait les premiers mots de Laurent Blanc. Mardi matin, il a tenu une conférence de presse et dévoilé ses premiers sentiments sur son nouveau rôle.
Le "président" a d'abord tenu a exprimé sa fierté d'être à la tête de l'équipe de France : "Je suis très fier d'être là, aujourd'hui, au siège de la Fédération, en tant que sélectionneur de l'équipe de France. Pour moi, l'équipe de France, c'est le top du top. C'est une fierté. L'équipe de France a toujours été un fil conducteur dans ma carrière. Mon attachement à l'équipe de France n'est plus à démontrer, il est total. J'avais d'autres challenges à ma disposition mais celui de l'équipe de France l'a emporté. Les récents événements difficiles n'ont jamais remis ça en cause. C'est mon envie qui a dicté ce choix-là. L'équipe de France nous dépasse, elle n'appartient à personne. Elle est à tout le monde, à vous (les médias) comme à moi. J'ai conscience de ce que représente l'équipe de France, des droits et des devoirs liés à ce maillot."
Pour lui, l'important sera de "respecter et surtout faire respecter l’équipe de France. Les maîtres mots seront : rigueur et discipline. Personne ne sera exonéré." L'ancien bordelais se veut ambitieux : "J'ai beaucoup d'ambition sportive pour cette équipe de France. J'y crois. On a un beau challenge à relever. Il est difficile, très difficile même. Mais ma philosophie de jeu ne changera pas par rapport à ce que j'ai fait à Bordeaux. Je vais construire une équipe qui maîtrisera ses matches, imposera sa façon de jouer, et ne subira pas. (…) L'objectif est de revenir dans deux ans dans le gotha mondial. (…) Il ne reste plus qu'à se mettre au boulot.
Laurent Blanc a bien sûr livré son sentiment sur le fiasco de la coupe du monde 2010 : "J'ai été déçu et choqué par le comportement du groupe, lors de l'entraînement à 48h du match contre l'Afrique du Sud. Les responsables de cette décision, qui avait été très mal réfléchie, n'ont pas pris conscience du mal porté au football français. Forcément, les joueurs ont leur part de responsabilité. Mon devoir est désormais d'inculquer le meilleur état d'esprit possible aux joueurs. Il faut essayer de tirer un trait sur le passé. Je ne suis pas là pour donner des sanctions. Je peux le faire dans mes choix… Si je considère qu'ils sont les meilleurs à leur poste, ils seront sélectionnés."
Il doit maintenant reconstruire un groupe et trouver des leaders : "Après ce qui s'est passé, je ne peux même pas m'appuyer sur un noyau de joueurs. Pour l'instant ce n'est même pas le pépin d'un melon. Il faut que les joueurs soient irréprochables. J'espère qu'ils n'ont besoin de personne pour être motivés pour porter le maillot bleu."
Concernant le staff qui l'entourera, Laurent Blanc a précisé qu'il n'était pas complet, "seuls Jean-Louis Gasset, Alain Boghossian, Marino Faccioli et Philippe Tournon en font pour l'instant partie".
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