Conserver une ville au centre droit
depuis 36 ans dans un département où huit sieges sur huit sont détenus par
le parti socialiste, c’est l’objectif actuel de Jean-Luc Moudenc maire de
Toulouse, candidat à sa propre succession.

Quelques jours après avoir dévoilé les noms de Robert Gely et Yvette
Benayoun Nakache (ex-députée socialiste), c’est au tour de Fabien Pelous de
venir grossir les rangs de la liste Toulouse pour tous.
Lors de la présentation de ce nouveau ralliement, Jean-Luc Moudenc a indiqué
mercredi au Florida qu’il avait décidé, "dès novembre 2006", de réserver la
moitié des sièges de sa liste "à des personnalités de gauche ou de la
société civile". Il s’agit, a-t-il expliqué, d’"un geste fort" dans une
ville "qui n’est pas monolithique".

L’ex-capitaine du XV de France, Fabien Pelous a rappelé qu’il était
"Toulousain d’origine". "J’ai envie de m’investir, participer aux actions de
Toulouse, avancer avec la ville. J’aurai plus de temps à consacrer aux
autres", a-t-il dit, se définissant comme ayant "une culture de gauche et
des tendances à droite".