Le capitaine de l'Equipe de France, Jérôme Fernandez, a tenu a réagir à l'affaire des paris truqués qui secoue actuellement le club de Montpellier. Le joueur de Toulouse dénonce un "lynchage médiatique" à l'encontre de Nikola Karabatic.
Compère des frères Karabatic en Equipe de France, Jérôme Fernandez a tenu à relativiser l'affaire des paris truqués. "Les joueurs concernés n'ont tué personne. Ça ne mérite pas un tel lynchage médiatique. Il faut les traiter avec respect" a expliqué le capitaine de l'Equipe de France au micro de RTL. Le joueur de Toulouse devra d'ailleurs affronter une Equipe de Montpellier remaniée au Palais des Sports mercredi.
Jérôme Fernandez estime aussi qu'on en fait trop autour d'un joueur et d'une affaire. "Ce ne sont ni des délinquants, ni des tueurs. C'est un peu trop tout ça. Je connais très bien ces garçons et leur mentalité. Il n'était pas question de faire exprès de perdre le match, juste de gagner un peu d'argent. C'est une grosse bêtise mais il faut les traiter avec du respect" explique l'ancien joueur de Montpellier entre 1999 et 2002.
Quant à l'image du Handball français, Jérôme Fernandez ne veut pas faire de généralités."Il ne faut pas non plus généraliser ce qui est en train de se passer", prévient le toulousain au micro de RMC Sport. "Ça arrive à certains joueurs. Il ne faut pas mettre tous les joueurs dans le même panier. Il faudra attendre les conclusions de cette affaire. Il ne faut pas crier au scandale sur l’ensemble de la discipline. Pour les personnes concernées, leur image va en prendre un coup. Je ne pense pas que cette affaire puisse freiner l’engouement autour du hand". Preuve en est, la rencontre Toulouse – Montpellier de mercredi se jouera à guichets fermés.
Par contre, côté héraultais, les joueurs soupçonnés de match truqué ne seront pas du voyage en terres toulousaines. "Si les faits s'avèrent aussi graves, nous prendrons nos responsabilités et les décisions qui s'imposent" a expliqué le président du MAHB en conférence de presse. L'avenir de certains joueurs est donc mis entre parenthèses si les faits, pour lesquels ils sont soupçonnés, s'avèrent fondés.