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Otage des FARC, Ingrid
Bétancourt fait figure d’héroïne depuis sa libération. Or, un livre qui
vient d’être publié aux États-Unis par trois ex-otages des FARC vient
égratigner l’image de la Franco-colombienne.
Dans leur livre Hors de captivité, les trois ex-Marines font le récit de
leurs cinq ans de captivité en plus de 450 pages. Il n’épargne pas Ingrid
Bétancourt, la qualifiant d’égoïste, d’orgueilleuse, d’arrogante et de
manipulatrice.
Les trois auteurs avaient été enlevés par les FARC après que leur avion se
fut écrasé dans la jungle colombienne en 2003. Ils menaient alors une
opération antidrogue pour le compte de l’armée américaine.
Le plus virulent d’entre eux, Keitg Stansell, 44 ans, affirme qu’Ingrid
Bétancourt volait de la nourriture, gardait pour elle les rares livres
disponibles et qu’elle a même mis leur vie en danger en disant aux
guérilleros qu’ils étaient des agents de la CIA.
« Je l’ai regardée essayer de prendre le contrôle du camp avec une arrogance
incontrôlable », a raconté Keith Stansell dans un entretien téléphonique à
l’Associated Press. « Certains des gardiens nous traitaient mieux qu’elle ne
le faisait. »
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