L’armée colombienne a libéré
15 otages des FARC, dont Ingrid Betancourt et trois Américains.
Le ministre de la Défense Juan Manuel Santos l’a annoncé mercredi en fin d’après-midi.
Outre la Franco-colombienne Ingrid Betancourt,
parmi les otages libérés figurent les trois sous-traitants militaires
américains aux mains des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie)
et 11 soldats et policiers, a-t-il ajouté.
L’opération n’a fait aucune victime, a-t-il précisé.
Selon lui, le groupe a été libéré lorsque des commandos de l’armée
colombienne ont capturé des membres de la guérilla des FARC appartenant au
cercle de sécurité encerclant les otages, dans l’est de la Colombie,
lesquels auraient convaincu leurs camarades gardant les prisonniers de les
livrer à l’armée. La présidence française avait confirmé cette information de
la libération mercredi dès 21h30
Ingrid Bétancourt
Íngrid Betancourt est la fille de Gabriel Betancourt, ancien ministre
colombien de l’Éducation (sous la dictature du général Gustavo Rojas Pinilla)
et de Yolanda Pulecio, ancienne reine de beauté du département de
Cundinamarca devenue sénatrice. Elle passe une partie de son enfance en
France, lorsque son père obtient un poste à l’UNESCO. Elle fait ses études
primaires à Paris (Lubeck)[réf. nécessaire] puis ses études secondaires au
Lycée Français Louis Pasteur de Bogota.
Après son baccalauréat, elle retourne à Paris pour suivre les cours de
l’Institut d’Études Politiques. Son père est alors ambassadeur de Colombie à
l’UNESCO, et de nombreuses personnalités fréquentent la famille. C’est ainsi
qu’Íngrid Betancourt fait la connaissance du poète Pablo Neruda, avec lequel
sa famille garde un fort lien d’amitié jusqu’à sa mort en 1973[3].
Sa sœur, Astrid Betancourt, se marie avec Daniel Parfait, ancien ambassadeur
de France en Colombie de 2000 à 2004, et depuis 2004 directeur des
Amériques, s’occupant notamment du dossier colombien au Quai d’Orsay[4].
Après être rentrée en Colombie et avoir vécu la séparation de ses parents,
Íngrid repart pour Paris et entre à l’Institut d’études politiques où elle a
pour professeur Dominique de Villepin[5]. C’est là qu’elle fait la
connaissance d’un Français, Fabrice Delloye, qu’elle épouse en 1981. De
cette union naissent deux enfants, Mélanie et Lorenzo Delloye.
En 1990, Íngrid Betancourt divorce, revient seule à Bogotá et entre au
ministère colombien des Finances. Elle est élue députée en 1994 et crée son
parti, Oxígeno Verde, en 1998. Elle est élue sénatrice la même année.
Elle s’apprête à se présenter à l’élection présidentielle lorsqu’elle est
enlevée par les Forces armées révolutionnaires de Colombie le 23 février
2002 près de Florencia, en compagnie de sa directrice de campagne, Clara
Rojas. Malgré une forte mobilisation internationale pour obtenir sa
libération, elle est restée prisonnière du groupe révolutionnaire jusqu’au 2
juillet 2008, date de sa libération par l’armée colombienne. (source wikipedia)