jeudi , 3 avril 2025

Interview – Paul Personne : « J’émets juste un constat de situation »

Paul Personne présentera son nouvel album sur la scène du Bascala de Bruguières le 7 mars 2020. Rencontre avec un homme passionnant, mélancolique et guitariste sincère.

Guitariste de génie, reconnu par les plus grands, Paul Personne a su cultiver sa différence : celle de sa voix chaude mêlée aux guitares. Si l’étiquette de bluesman lui colle à la peau, il est aussi un mélodiste exceptionnel et un auteur de talent. Avec son nouvel album « Funambule ou tentative de survie en milieu hostile », Paul Personne pose un regard sur notre monde. Le regard d’un homme en colère et bien dans son présent.

Dans une interview fleuve, Paul Personne revient sur cet album, sur sa vision du monde, de sa colère, sur son passé avec toujours la passion des débuts et une certaine mélancolie.

La tournée a repris et vous êtes au Bascala de Bruguières ce samedi 7 mars. Dans quel état d’esprit êtes vous ?
Impatient. La tournée de l’année dernière, enfin les débuts de la tournée sur Octobre – Novembre ont été vachement positifs. C’était super et tout. Avec moi, j’ai trois jeunes zicos, on vit une superbe tournée, on se marre bien, les salles sont pleines donc on se prend du bon temps. Là, il y a eu un petit break, quasiment trois mois. Pour moi, c’était un peu long et donc c’est chouette de repartir.

D’ailleurs ça représente quoi la scène pour vous ?

Disons que c’est un peu à ça que j’ai été élevé quand j’étais môme et ado. Evidemment, on rêvait tous de faire un disque, d’être comme les Beatles, les Rolling Stones ou je ne sais pas qui mais disons que comme c’était pas facile, le truc c’était de mettre du matériel dans une bagnole ou dans une camionnette et puis de partir sur les routes. Jouer dans les clubs ou dans des maisons de jeunes et de la culture, dans des choses comme ça. Faire un disque, c’était un peu la cerise sur le gâteau. La scène fait partie de ma vie. Ça a toujours été très bizarre d’ailleurs parce que je suis un peu introverti, et là, la musique c’est ma passion, c’est mon moyen d’expression, mais je suis pas non plus fan d’être sous les projecteurs, d’être comme ça dans la lumière. C’est ce truc un peu ambivalent qu’il y a chez moi. Et en même temps ça fait partie de l’histoire et c’est vrai que quand ça se passe bien, quand les concerts se passent bien, cet échange avec le public comme ça, c’est des purs moments de plaisir qu’on ne peut pas avoir à un autre moment dans la vie. C’est un truc vraiment à part.

Vous dites être introverti, c’est pour cela que la guitare est votre instrument de prédilection: elle vous sert de bouclier ? Ou c’est seulement votre meilleure amie ?

Non non, elle ne me sert pas de bouclier, elle fait partie de l’histoire avec la voix. C’est-à-dire, ma voix sert à raconter des trucs et je pense que quand la voix se tait c’est la guitare qui raconte la fin de l’histoire ou qui en raconte une autre partie. C’est ça qui est assez marrant. Des textes, ça se travaille un peu, alors que la guitare est peut-être plus instinctive. Quand il y a des petits solos de guitare ou des choses comme ça, je marche vachement à l’improvisation : comment on se sent sur ce moment-là. Peut-être que la guitare ne va pas être exactement pareille d’un soir à l’autre. C’est une sorte de cohabitation avec la voix. Pour moi, c’est pour ça que je n’ai jamais cherché à être un virtuose. Pour moi, il ne faut pas faire de la démonstration de guitare, il faut juste raconter quelque chose avec un instrument, donc c’est à part quasiment égale avec la voix.

D’ailleurs , quand vous écrivez, quand vous composez, vous pensez au live ?

Il y a des fois oui. Peut-être que j’y pense de plus en plus. A une époque, on était en studio avec les musiciens, on faisait un disque et puis on rajoutait des choses et puis on se disait : «  Bon pour la tournée on se démerdera , on fera un autre arrangement et puis on fera avec ». Mais aujourd’hui, quand on rentre en studio, c’est bien que la chanson sonne le plus live possible. C’est-à-dire de toute manière j’enregistre toujours dans ces conditions là depuis que je suis môme, depuis que je suis ado. A l’éopoque, on se mettait au milieu du studio et puis on faisait une prise, deux prises, trois prises d’une chanson jusqu’à avoir la bonne énergie avec le moins d’erreurs possibles et le bon tempo, des choses comme ça. Après, on pouvait éventuellement rajouter des choses ou ce genre de technique et en fin de compte j’utilise toujours la même technique pour avoir la même synergie. L’interaction entre les musiciens s’entend même parfois sur le dernier album. On entend qu’il se passe des trucs entre ma guitare et le batteur. Si j’avais refais la guitare après, il ne se passerait pas forcément la même chose. Mais c’est vrai que de plus en plus je me dis qu’il faut pouvoir à la limite enregistrer la chanson et si possible aller la jouer dans un bar pas loin…

Pour voir la réaction du public ?

Voilà, pour que ça soit jouable maintenant, tout de suite. Après, le studio peut être un laboratoire où on peut s’amuser, où il peut y avoir de gros délires de studio, et si sur scène la chanson est pas exactement pareil ce n’est pas grave. De toute manière, moi je n’essaie pas de jouer mes chansons exactement pareil sur chaque scène de soir en soir…

Dans l’album, il y a des premières prises. Cela rajoute selon vous à l’état d’urgence de l’album ?

En général je crois que je ne doit pas faire plus de trois prises. Je fais une prise, deux prises, au cas où je découvre une petite erreur. Sinon, je tente des choses comme un tempo un peu plus lent, ou un peu plus rapide, de créer des trucs de feelings, de sensations, mais en général je ne dépasse pas trois prises parce qu’après ça devient un casse tête. Il n’y a plus la même spontanéité. On est en train d’essayer de rejouer ce qu’on avait déjà joué dans les prises précédentes, alors que sur une première prise on découvre quelque chose. Il faut garder une sorte de fraîcheur pour éviter la lassitude.

Et ça correspond bien à l’album. D’ailleurs pourquoi ce un titre assez fort : « Funambule ou tentative de survie en milieu hostile » ?

C’est un titre que j’aurai pu utiliser depuis très très longtemps. J’avais ça au fond de moi et c’est vrai qu’au départ le titre de cet album c’était «  tentative de survie en milieu hostile » et ça me faisait penser à des petits titres que j’avais déjà fait. Après, j’ai essayé de synthétiser un peu cette phrase, ce qu’elle pouvait représenter, et en fin de compte j’ai trouvé cette image du funambule. Il est sur son fil de vie et essaye d’aller du point A au point B et puis avec tous les écueils qu’il y a sur son chemin qui appartiennent à la vie, il y a des tas de personnes mal intentionnées qui essayent de vous faire tomber du fil. Ce titre là je l’ai depuis longtemps, et je constate depuis quelques années que cela n’arrange pas mon état de déception sur l’être humain. Le milieu n’est pas tellement amical sur cette terre, il est plutôt hostile. Et comme l’être humain passe son temps à flinguer le jouet Terre qu’on lui a donné, ça devient de moins en moins accueillant. Ce n’est pas facile de vivre tous les jours sur cette planète. Bon, heureusement qu’il y a quand même des gens géniaux de temps en temps. Des superbes personnes qu’on croise, ou qui font des tas de choses dans leur coin. Parallèlement dans la balance, il y a tous ceux qui s’amusent à détruire ce que font de bien d’autres personnes. Voilà ça s’appelle la vie et ça s’appelle l’être humain. Il n’ a pas encore trouvé le mode d’emploi de la soit disant intelligence qu’on lui avait donné.

Et vous avec le temps vous avez vu évoluer l’être humain. Est-ce qu’il est vraiment plus désolant aujourd’hui ou pas ?

J’ai pas l’impression que ça s’arrange. J’ai l’impression à des moments qu’il y a des sortes de régressions sur plein de choses, même quand on regarde les Etats-Unis il y a des sortes de retours à des choses inquiétantes

C’est amplifié aux Etats-Unis j’ai l’impression.

Ouais ça fout les jetons . Mais comme nous de toute manière, on est à peine quelques années par rapport aux Etats-Unis et maintenant avec les réseaux sociaux ça va tellement vite. Avant on entendait des tas de conneries au café du commerce au moment de l’apéro, où toutes les grandes gueules étaient là un peu alcoolisées, où tout le monde avait raison avec tous les monsieur-je-sais-tout qui étaient là à raconter leur vision du monde et penser qu’il fallait faire ci, il fallait faire ça. Maintenant avec les réseaux sociaux, sous couvert de cet anonymat hyper lâche, tout le monde se permet tout et donc ça sort encore plus du café du commerce. On a une sorte de liberté de parole qui, au départ, peut être vachement bien parce que c’est bien que les gens s’expriment, mais là, sous couvert de l’anonymat en fin de compte les gens se permettent tout et n’importe quoi, ça devient un jeu. Ce déversement de haine, d’insultes,…Tout le monde se lâche, il n’ y a plus de respect pour rien, c’est un vomissement permanent donc oui c’est assez affligeant de voir ça .

C’est à l’image de l’album ce que vous me dites. En fait vous êtes un homme en colère avant tout ?

C’est de la colère et de la déception. J’ai passé mon adolescence dans les années 60, où il y avait toute cette forme de contre culture, où évidemment naïvement et plein d’utopie il y avait peut être des idées de changer des choses dans cette société, dans le monde et ça a amené quelques petits trucs mais ça n’a pas vraiment changé, ça a été un peu un échec. Là c’est vrai que plus les années ont passé, plus j’ai vu l’entonnoir se refermer dans l’autre sens et à tous les niveaux. Quand on voit écologiquement où on en est maintenant, alors qu’on en parlait déjà dans les années 50 ou 60 et que tout le monde s’en foutait, tout le monde rigolait : « Mais non t’inquiète pas il n’y a pas de problème, il n’y a que des solutions. » .Là on se rend compte que les solutions, elles commencent un peu à manquer. On essaie de rester quand même optimiste parce qu’il faut, mais c’est pas très encourageant.

Il y a de l’optimisme quand même dans l’album . Déjà la guitare est beaucoup plus optimiste que les paroles sur certains morceaux. Et certains titres comme «  Bonheur » ou «  Chez moi » sont plus solaires. D’où vient cette ambivalence ?

Oui, mais j’ai toujours eu ce côté là. C’est-à-dire que je pouvais très bien faire des chansons comme «  Barjoland », comme «  Vision », comme «  Pardon animal » ou comme des tas de trucs comme ça, mais j’ai toujours laissé des lueurs briller au bout du tunnel. J’ai jamais voulu faire des trucs complètement dark, complètement minants. Mon but n’est pas que les gens aient envie de se pendre mais j’émets juste un constat de situation qui me mine un peu et qui m’emmerde, donc forcément c’est des soupapes comme ça de sécurité qui sortent avec des mots dans mes chansons .

A l’écoute de l’album on ressent des influences, à droite et à gauche comme les Rolling Stones ou Santana. Est-ce que quand on compose une chanson on écoute de la musique ou on se coupe de toute musique ?

Je pense que plus le temps passe et moins j’écoute de musique. Toute l’année il y a des choses qui me viennent, toute l’année j’écris des choses, ou je mets des petits bouts de trucs sur des cassettes ou sur un dictaphone. Des idées arrivent à des moments où je ne m’y attends pas, donc on va dire que je stocke des tas de choses mais je ne me sens pas forcément le besoin de faire un album. Et puis au bout d’un moment, il y a l’envie qui arrive. Dans cette situation, j’évite d’écouter trop de musique pour ne pas justement avoir d’influence majeure ou de choses comme ça. De toute manière, je pense que depuis toutes ces années j’ai emmagasiné de la musique. Depuis tout môme, ado où c’était vraiment génial, il y avait des mines d’artistes qui sortaient tous les 15 jours. Je pense que j’ai une sorte de banque mémorielle comme ça dans ma tête et je m’en rend pas compte des influences qui peuvent ressortir dans tel ou tel titre, il y a des chose complètement inconscientes et digérées, emmagasinées. C’est pas grave, du moment où c’est pas du plagiat. D’ailleurs un jour j’avais trouvé le rythme d’ « Aphonie cérébrale » et je pensais vraiment que c’était un truc des Stones et j’ai été écouté pleins de trucs des Stones dans ma discothèque pour me dire merde j’ai dû piquer un truc inconsciemment, c’est pas moi qui ai fait ce truc là et puis j’ai eu beau écouter des choses, je n’ai jamais retrouvé ce  riff là .

Est-ce qu’aujourd’hui vous écoutez des nouveautés, des artistes qui vous marquent ?

Il n’y a pas énormément de choses mais j’écoute des trucs. Mais comme j’aime bien écouter de la musique maintenant en bagnole, alors j’embarque mes trucs persos, ou des vieilleries ou des choses que j’ai acheté en CDs récemment. Sinon c’est des radios. Parfois il y a des trucs qui me plaisent mais c’est pas annoncé donc je ne sais pas ce que c’est. Et comme je n’ai pas d’Iphone avec l’appli Shazam, je ne peut pas savoir qui c’est. J’aime bien écouter de la musique et découvrir des nouveaux trucs avec des chouettes sons, des chouettes mixages comme ça, des productions assez originales ou des choses très simples. Disons que je n’ai plus vraiment de trucs qui m’influencent. Je découvre des choses par plaisir mais j’ai quand même toujours une sensation de «  déjà entendu » quelque part. Une sorte de recyclage quelque part, même dans la musique américaine.

Quelle sensation ça vous fait de jouer de la musique ?

Je peux pas vraiment raconter, c’est difficile de raconter ça avec des mots. c’est un truc que j’ai découvert vraiment quand j’étais tout môme. C’est un truc qu’on sent à l’intérieur. On écoute la radio de ses parents le matin avant de partir à l’école. Et puis on va à pieds à l’école, on sifflote un morceau d’Édith Piaf ou de Claude Nougaro ou de je sais pas qui. Et puis je retenais assez facilement les mélodies, et j’avais le sens du tempo, le sens du rythme et c’est un truc qui est venu dès que j’ai vu des mecs comme ça à la télé, dès que j’ai entendu les Beatles, les Stones, enfin pleins de groupes anglais, Bob Dylan, Jimmy Hendrix, tous ces gens-là. On se dit c’est ça que je veux faire, on sent qu’il y a un truc, un petit feu qui commence à s’allumer à l’intérieur. Puis on commence à faire les premiers groupes, les premiers trucs, et à l’arrivée, quand mon père me disait qu’est ce que tu veux faire plus tard, je lui disais que je voulais être musicien. De là il voulait m’inscrire au conservatoire et je lui ai dit non non, moi c’est pas ça qui m’intéresse. Moi les groupes que j’écoute ils ne savent pas lire une ligne de musique. Après la vie part comme ça et on se rend compte que notre vie c’est de faire de la musique, c’est d’être musicien. Quand on monte sur scène et qu’il y a ce ping pong avec les gens. On a l’impression d’être utile à quelque chose. On a l’impression d’être aimé. C’est un truc qu’on peut pas trouver dans la vie de tous les jours avec d’autres choses.

Vous me parlez de votre découverte de la musique, mais vous diriez quoi aujourd’hui au petit Paul Personne de 20 ans ?

Vas y mec, continue. Baisse la tête, ça va pas être facile, parce que ça a été le cas, ça n’a pas été fastoche, mais je lui dirais baisse la tête si tu y crois vraiment, de toute manière tu arriveras peut être à quelque chose. C’est pas gagné d’avance, il y a un truc qui s’appelle bosser aussi c’est-à-dire que ça tombe pas tout cru du ciel. Il y a une part de travail, d’obstination, de persévérance. Il va y avoir des creux de vagues. Il va y avoir des échecs. Mais si tu es vraiment fait pour ça tu continueras, et si tu n’es pas vraiment fait pour ça tu laisseras tomber parce que tu pensais que c’était plus facile et que c’était juste une passade pour avoir du succès, pour t’amuser, pour plaire aux filles, pour gagner de l’argent mais la réalité ce n’est pas ça. C’est chouette on fait de la musique, on va être connu, on va avoir la côte avec les filles, et puis il y en a certains qui abandonnent rapidement parce qu’ils se rendent compte que c’est plus dur que le miroir aux alouettes qu’ils pensaient voir à la télévision ou dans les magasines…

La célébrité est éphémère pour beaucoup d’artistes.
C’est le fameux truc d’être une star. Alors qu’en fin de compte une fois qu’on a passé tout ce truc là, ce qui compte c’est pas d’être une star. C’est de faire ce qu’on a envie, c’est de faire de la musique, de vivre avec ça. C’est pour ça qu’au petit Paul Personne je lui dirais de tenir le coup mais que ça ne va pas être facile et que ce n’est pas gagné d’avance.

Au final, vous êtes quelqu’un de persévérant ?

Oui. Je ne connais pas vraiment mes qualités, puis ce n’est pas mon rôle d’en parler, mais si il y en avait une que je revendiquerais, c’est peut être la persévérance, l’obstination malgré toutes les portes qui se sont fermées et les creux de vagues et les échecs. Parce que j’ai abandonné plein de fois la musique dans ma vie, j’ai arrêté, déçu, envoyé chier tout le monde et le showbiz. Mais en fin de compte j’y suis toujours revenu parce qu’il y a quelque chose qui m’appelait à l’intérieur et ça à la limite c’est un truc que je peux pas vraiment contrôler. Quand il y a l’envie de nouvelles chansons ou d’un nouvel album, c’est pas moi qui me dit « ah il faudrait que je fasse un nouvel album », c’est qu’il y a quelque chose qui vient me bousculer à l’intérieur et qui me pousse.

Vous êtes au Bascala samedi 7 mars 2020. Quel est votre rapport avec la région toulousaine et Toulouse ?

Toulouse c’est une vieille histoire. C’était vachement chouette, dans les années 70, c’était une époque où on vivait dans des fermes. A l’époque, on avait trouvé une métairie à Monestrol à côté de Nailloux où on a été vivre. On a loué ça pour une poignée de cerises et on a retapé un peu la baraque. Et puis quand le groupe s’est dissout, moi je suis resté vivre là pendant pas mal d’années, de 75 à 85 un truc comme ça, 84 peut être. Toulouse c’était vraiment chouette, j’ai vraiment aimé cette ville. Il y a eu de belles rencontres, il y a eu des moments de musique dingue. C’est là-bas que j’ai fait un groupe de musique qui s’appelait Bracos Band, après il y a eu Backstage. On avait un endroit de prédilection qui s’appelait Le Pied qui était une boîte dans le Gers à côté de Auch et qui était la boîte Rock’n Roll vraiment géniale où on allait jouer. J’ai vu pleins de groupes là-bas, Américains, Français, Anglais. J’avais quasiment un ampli et une guitare en permanence, j’ai tapé plein de bœufs avec vraiment plein de gens et ça c’était génial. J’ai eu du mal à quitter Toulouse parce que j’étais vraiment bien là-bas. A chaque fois que je revenais en tournée à Toulouse, j’avais toujours un petit pincement au cœur parce que ça me rappelait tellement de souvenirs.

Pour finir, quelle est la suite pour vous après la tournée ?

Je vis un peu au jour le jour. Je ne me suis pas tellement projeté dans un futur plus ou moins lointain, dans un avenir. Pour moi, chaque nouveau jour qui arrive est une sorte de bonus et on ne sait pas de quoi demain sera fait . Pour le moment, l’énergie je la met plutôt dans la tournée parce que j’ai pas mal de dates cette année. Ce qui ne m’empêche pas de penser à autre chose, de faire d’autres choses ou de composer. Il y aura peut être un prolongement de tournée après les festivals d’été,on verra !

Paul Personne en concert
Le 7 mars 2020
Le Bascala Bruguières
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