Julien Doré en concert à Toulouse :  » Simplement envie de m’exprimer »

Ce jeudi, Julien Doré déboule au Bikini avec son  "Bichon"; l'occasion de revenir sur son travail et son dernier album en interview avec Toulouse Blog.

 

Sorti le 21 mars dernier, Julien Doré revient sur scène avec ce second album. Plus pop et plus intime, l’artiste s’entoure d’univers différents en la présence de Dominique A, Philippe Katerine, Françoise Hardy, Yvette Horner, Biyouna ou encore Armand Méliès. Au Bikini ce jeudi 24 novembre, le chanteur paisible et touche à tout revient sur son travail de compositeur.  

 

Après la sortie de votre premier album Ersatz, voici Bichon trois ans plus tard, un opus davantage aboutie et assez différent du précédent. Quelles craintes avez-vous eu pour composer cet album ?

Julien Doré : Je n’ai pas eu de craintes particulières. J’avais simplement envie de m’exprimer, de mettre en musique mes sentiments pour calmer les choses et faire autrement que sur mon premier album.

 

Pourquoi ce titre ? 

Comme ça se fait souvent dans ce métier, les titres des albums ont tendance à donner la trame de ce qu’il contient et à rendre une idée précise de ce qui se joue à l’intérieur. Pour moi, Bichon est une manière de garder une partie du secret, de ne pas tout dévoiler directement mais au contraire de protéger mes chansons. Mais Bichon est aussi un surnom qu’on échange : mon directeur artistique me nomme comme ça et moi-même j’appelle mes musiciens de la sorte. 

 

Quels ont été les influences pour cet album?

Artistiquement, je n’en ai pas eu. Par contre j’ai adopté un style d’écriture automatique. J’ai pris le temps pour composer toutes ces chansons. Sur la thématique, l’amour a été une référence importante. 

 

Quel est votre rapport à l’écriture musicale : vous composez mieux si vous être triste, joyeux ?

C’est un tout. Justement Bichon concentre plusieurs facettes qui sont ressemblantes avec ma personnalité, ce que je suis vraiment. Et j’écris sur des thèmes qui me sont familiers. Même si l’album contient beaucoup de balades, avec des chansons comme Kiss me Forever, on y danse dessus aussi. On passe par toutes les émotions.

 

Vous avez écrit pour Julien Clerc. Est-ce plus facile de composer des chansons pour soi-même ou pour l’autre ?

Pour Julien Clerc, j’ai écrit rapidement je n’ai pas eu de difficulté particulière. Mais il y a toujours une certaine ambigüité lorsqu’on s’exprime pour quelqu’un d’autre. On se demande parfois pourquoi on le fait, quel sens on veut donner au morceau. 

 

Vous partagez votre micro avec 3 femmes : Françoise Hardy, Yvette Horner et Biyouna. Comment les avez-vous rencontrées ?

Françoise Hady ça s’est fait naturellement. Lorsque je travaillais sur BB Baleine je savais que sa voix collerait parfaitement à cette chanson. Biyouna je l’ai rencontrée sur le tournage de Holiday, le film de Guillaume Nicloux. Alors que je signais le musique originale de ce long métrage, nous avons chanté un des titres ensemble. Et j’en ai profité pour lui faire écouter ma maquette à ce même moment. Elle a ensuite accepté de me rejoindre sur l’album. Et Yvette Horner je l’ai contactée car j’avais envie d’ajouter un style musette. Je ne l’avais jamais rencontrée avant mais je voulais de son solo d’accordéon. Donc ça s’est fait sans complication.

Le clip de l’Eté Summer nous plonge en plein Western. C’est un genre qui vous  attire ?

J’essaie de diversifier mes clips car c’est une chose très importante pour moi. Je les ai toujours écris. C’est un moyen d’expression que j’affectionne beaucoup. J’essaie de les coréaliser je m’investie dessus. Pour le Western j’avais envie de créer cette ambiance car elle se prêtait bien aux paroles de la chanson. 

 

Pensez-vous à la scène lorsque vous écrivez vos chansons ?

Non pas du tout. Je pense d’abord aux idées d’arrangements. Le reste vient logiquement après.

 

Une tournée ça se prépare comment ?

Celle-ci est très particulière. Nous avons méticuleusement travaillé pour ce spectacle qui dure 2 heures où nous avons créé plusieurs parties. Ça a été un exercice nouveau pour moi. Je n’avais jamais autant participé à l’écriture pour monter un show et ça s’est super bien passé.

 

Julien Doré au Bikini
Jeudi 24 novembre à 20h30
Tarif : 25€