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A partir du 1er juillet, chaque véhicule devra être obligatoirement équipé d'un éthylotest chimique ou électronique. Le problème de l'alcool au volant revient donc au coeur du débat malgré des possibles conflits d'intérêt.
Première cause d'accident en France, l'excès d'alcool au volant inquiète les services publiques. Il faudra donc dès dimanche trouver une petite place dans sa voiture pour y ranger des éthylotests. Chimique ou électronique. En effet, à partir du 1er juillet, les véhicules devront être obligatoirement équipés d'éthylotests. Cette mesure doit, selon le gouvernement, permettre un meilleur autocontrôle des automobilistes. Et, une nouvelle approche préventive sur les accidents liés à l'alcool au volant.
Les automobilistes devront donc acquérir au moins un éthylotest chimique (dont le prix va de 1 à 3 euros) ou un électronique (à partir de 100 euros).
Seul les deux roues de moins de 50cm³ échappent à cette obligation. Pourtant, pour la Prévention routière, les accidents chez les jeunes de 14 à 18 ans (souvent possesseur de deux roues) est en augmentation. Et, ils sont plus particulièrement exposés à l'alcool.
Une mesure qui dope les ventes
Depuis l'annonce par le gouvernement de la mise en place d'éthylotests dans les véhicules, les ventes explosent. Dans les colonnes du Figaro, le PDG de Pelimex (société de fabrication des éthylotests leader en France), Pierre Elefteriou, explique en chiffre cette nouvelle augmentation. "Nous fabriquons entre 4 et 8 millions d'éthylotests chimiques par mois, quand la vente annuelle ne portait jusqu'alors que sur 6 à 8 millions de produits", annonce le PDG de Pelimex. Une bonne nouvelle pour les fabricants donc.
Une mesure sous fond de conflits d'intérêts
Si la présence d'éthylotest semble être une mesure préventive nécessaire, il n'empêche pas pour autant d'y voir un conflit d'intérêt pour certain. Selon RTL , l'auteur du décret, qui a fait tout pour rendre obligatoire les éthylotests, serait salarié d'un des plus gros fabricants et dont l'entreprise était au bord de la faillite il y a quelques mois.
Bref, les éthylotests sont donc obligatoires dès le 1er juillet. A partir du 1er novembre, il en coûtera une amende de 11 euros pour les véhicules non équipés. En tout cas, l'intérêt d'une telle loi est de remettre le sujet de l'alcool au volant au coeur du débat.
