La saison des théâtres Sorano et Jules Julien est lancée

Enfin ! Les théâtres Sorano et Jules Julien de Toulouse ont lancé cette semaine leur saison. On retrouvera dès ce soir Eric Lareine.

 

Pluralité des genres, éclectisme dans les choix artistiques, mise en valeur des nouvelles écritures scéniques marquent la nouvelle saison théâtrale qui s'ouvre au Sorano et à Jules Julien sous la houlette de Ghislaine Gouby. Des théâtres au pluriel avec des artistes de renom, des textes classiques, des créations d'artistes du cru et des spectacles inattendus. Et puis des incursions du côté de la danse, des musiques, du cirque et même de la magie. A noter ainsi la drôle de Conférence d'Emma le clown avec Catherine Dolto dans le cadre de La Novela, les 48h du Sorano avec le duo Minyana-Brethome, la venue de Vincent Delerm, Jean-Louis Trintignant, La Fausse suivante du collectif FAR, Mademoiselle Julie revisitée par Renucci et enfin le Théâtre confié à Christine Angot. Côté danse, on ne ratera pas Coraline Lamaison ou Pierre Rigal et pour ce qui est de la magie, le poétique soir des Monstres d'Etienne Saglio.

 

Le jeune public n'est pas en reste, loin s'en faut, avec en prime dès la semaine prochaine des « récréations » animées par le surprenant cirque Farouche et même « le retour du marchand de sable » dans les maisons et les immeubles pour des soirées en pyjama.

 

Et pour faire leur choix, les plus exigeants comme les novices trouveront des formules d'accès souples et des tarifs préférentiels : des abonnements à partir de trois spectacles, des carnets de contremarques à échanger tout au long de la saison, des réductions avec la carte Toulouse Cultures, la carte d'étudiant… . La billetterie du théâtre Sorano est ouverte du mardi au samedi à partir de 13h au 35 allées Jules Guesde et pour Jules Julien les mardi et jeudi de 13h à 19h. Et on peut également réserver ses places par courrier, téléphone ou mail.

 

Du 27 au 28 septembre, Eric Lareine

C’est un fait : la bête de scène Eric Lareine et ses garnements agissent comme un électrochoc partout où ils sévissent. Ils prodiguent les coups de foudre sans compter à la dépense (d’énergie), comme si tout était à (re)commencer… Cette famille finalement plutôt fréquentable accouche d’un free rock inouï portant (ou porté par ?) des textes habités, surréels, tour à tour crachés ou distillés avec douceur, de vrais gerbes poétiques tressées par le maître de cérémonie.   Dans la lignée du premier album, Eric Lareine et Leurs Enfants offrent de nouveaux cadeaux à leur public, des chansons parfois plus directes, parfois tout aussi tarabiscotées, étranges ou accueillantes, grinçantes ou romantiques, teintées de blues, de pub-rock, de music-hall et de jazz atomique pour un spectacle polychrome comme l’est la vie.   Eric Lareine ne s’est jamais reposé, et jamais ne le souhaite : on ne peut que l’en remercier…