Les Curiosités du Bikini volume 12: Une programmation 100% électro

Pour cette douzième édition, les Curiosités du Bikini prennent, le temps d'une soirée le 30 mars, un virage electro  !

Venez découvrir les djs qui feront l'actu de demain, avec Canblaster, Sam Tiba et Panteros 666 du Club Cheval et la révélation Maelstrom, le 30 mars sur la scène du Bikini ! Une belle équipe d'agitateurs locaux complètera le plateau, avec Mr MagnetiX des Prods du Possible ( Travesti Monsters, Cabaret Freaks), COLD de l'asso Reg@rts ( Electro Alternativ', soirée CODE…) et XLPCT du Difuzion Krew (How To Kill The Party).

#CANBLASTER :
En 2008, ses productions arrivent à maturité lorsqu’il ajoute à ses influences l’Angleterre (garage, dubstep) et les Etats-Unis (rap de club, B-More, Diplo). Des influences qu’il découvre en faisant la connaissance de Panteros666 et Sam Tiba, déjà amis de Myd. Bientôt, les quatre garçons lancent ensemble Club Cheval. Le premier vrai EP de Canblaster, Jetpack, en 2010, définit déjà la singularité de sa patte : une efficacité robotique techno mêlée de sentimentalité mélodique romantique et nippophile. Alors qu’un son très percussif domine la scène club, il est convaincu de faire un bide. Mais très vite le titre est joué par le DJ anglais Sinden, puis en France par Tekilatex. Et on lui demande aussitôt d’enchaîner les remixes (Rusko, Drop the Lime, Tekilatex & Para One, Style of Eye, Spoek Mathambo, etc), qu’il décide d’envisager bien plus que comme de simples commandes : son obsession du détail et sa tendance à la surproduction, nées de sa passion pour Basement Jaxx, et son admiration pour le côté « exercice de style » des premiers remixes de Justice, rendent souvent l’original méconnaissable, et font mouche à chaque fois. Il sort ensuite en 2011 son deuxième EP, Master of Complication, chez Nightshifters, qui tourne autour de l’idée du temps, et confirme son goût pour les structures accidentées, baroques, ludiques – un esprit « megamix » issu des jeux vidéo de son adolescence, mais aussi de cassettes d’eurodance, écoutées encore plus jeune. Un autre EP, Totem, sort ensuite sur Marble, le label lancé par Para One, Surkin et Bobmo.

#SAM TIBA :
Originaire de Roubaix, Sam Tiba, 24 ans, ne produit des grooves cubistes que depuis deux ans mais s’est plongé dans la musique voilà une bonne décennie. Avant le démarrage de Club Cheval, il a longtemps été hermétique aux sons club, écoutait et jouait beaucoup de rap français, de reggae roots, de dancehall ou de dubstep, et suivait une hygiène de vie stricte.

Il se convertit brutalement à la danse collective et à l’altération de la conscience en passant une année à Stockholm en Erasmus. Son style de DJing change donc très vite, d’autant qu’il découvre au même moment la dance music issue des sous-cultures noires-américaines – miami bass, juke, ghettotech, baltimore club music, etc –, dont il s’imprègne profondément en introduisant dans ses sets cassures, superpositions et carambolages carnavalesques. Il commence donc à produire ses premiers morceaux en 2009 lors de la création de Club Cheval avec ses amis Panteros666, Myd et Canblaster. Barbie Weed sera son premier track, pas mal de remixes suivront en 2010.

#PANTEROS 666:
Venu du Nord, comme les trois autres membres de Club Cheval, Victor Watel, aka Panteros 666, a commencé la musique en jouant de la batterie dès le début de son adolescence. Il suit les cours du conservatoire de jazz de Tourcoing et joue dans différentes formations dance-punk au milieu des années 2000. Panteros construit son univers audio en mode enrichi. Son instinct le pousse à ingurgiter des denrées digitales en flux continu, qu’il s’agisse de mp3, de vidéos YouTube ou de scrolls infinis sur des sites abstraits d’images aléatoires. Il finit par se débarrasser de son prof de batterie du conservatoire, qu’il remplace par une boîte à rythmes 90s – Boss Dr Groove – principalement utilisée dans l’eurodance, et commence à expérimenter.

#MAELSTROM :
Artiste émérite de la scène electro “Maëlstrom” s’est imposé comme un représentant de premier ordre de l’écurie “Boys Noize”. Comme son compère so frenchy “Djedjotronic” il portera bien haut son live détonnant qui n’a de cesse d’animer les dance floor et de faire trembler les enceintes qui le lui rendent bien.

Amateurs de sensations forte et de kick survolté seront à coup sur présent pour célébrer ensemble sa venue dans la ville rose.

#XPLCT :
Ce membre du Diffusion Crew (organisateur des How to kill the Party), est une valeur montante de la scène electro toulousaine. On peut compter sur lui pour faire un show d’enfer!

#Mr MagnetiX :
Membre du sulfureux duo Le Catcheur et La Pute et créateur des soirées Travesti Monsters, Mr Magnetix a retourné nombre de dancefloor avec son Electro-Rock puissant.

#BAADMAN :
La valeur n’attend pas le nombre des années. Et Baadman – ou Arthur Dutil pour l’état civil – en est un nouvel exemple plus que probant. Du haut de ses seize ans, ce gamin de Caen est l’auteur d’une poignée de EP et de plusieurs remixes détonants, et a déjà côtoyé sur scène quelques pointures des platines – de Laurent Garnier aux prestigieux pensionnaires de l’écurie Ed Banger. Membre du collectif Dirty Frenchy, remarqué entre autres pour son culot lors de la dernière édition du festival brestois Astropolis, Baadman assène des sets vindicatifs portés par des beats surpuissants.

#COLD :
DJ de l'ombre, les spéculations sur cet artiste énigmatique vont bon train. Ses sets intemporels mélangent le chaud et le froid allant de la minimale berlinoise à l'electronica la plus aventureuse.

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