Après un premier album "To Lose my Life" de haute tenue, les White Lies débarquent avec un nouvel opus et une tournée qui fera escale au Bikini le 14 mars prochain.
Il y avait la new wave. Il y a désormais la new-new wave. Héritier de Depeche Mode et de Blur, le trio issu du London Ealing a d'abord évolué dans la post-pop sous le nom de Fear of Flying avant d'évoluer vers un genre clairement inspiré par la new wave vintage sous le nom de White Lies. Quelques années de tâtonnements, quelques vinyles et, enfin, un premier album, To Lose My Life, en 2009.
Trio composé du chanteur et guitariste Harry McVeigh, du batteur Jack Lawrence-Brown et du bassiste Charles Cave, l'histoire de White Lies est avant tout une épopée adolescente. Commencée dans le quartier londonien d'Ealing, l'aventure est le fait de quelques collégiens ayant usé leurs fonds de culotte sur les bancs de la même public school. Fans de punk, de britpop et de new wave, élevés dans le culte de Depeche Mode, de Soft Cell et de The The, le trio se baptise Fear of Flying et, après quelques années de répétitions, enregistre deux disques au format vinyle, « Routemaster » et « Three's A Crowd ».
Deux premiers titres, « Unfinished business » et « Death » leur permettent de faire leurs premières télés et de s'imposer à la radio avec des rythmes qui rappellent fortement les années 1980. Plusieurs festivals accueillent le trio qui se produit aux côtés de Glasvegas ou Amazing Baby, obtenant de fait la reconnaissance du milieu rock.
En 2008 sort un premier EP au format CD reprenant tous leurs titres sortis sur vinyle plus quelques inédits. Ce n'est qu'en janvier 2009 que sort To Lose My Life Or Lose My Love (généralement simplifié en To Lose My Life…), leur premier album complet après qu'un premier clip vidéo ait été dévoilé sur le site MySpace du groupe. Jugés plus que prometteurs par la presse britannique, les White Lies sont dans les startings-blocks pour remettre la new wave indie au goût du jour. Sans mentir.
Leur deuxième opus, "Ritual", a débarqué depuis début janvier. Un indispensable de la nouvelle scène rock anglaise.
Lundi 14 mars à 20h30 au Bikini
Tarif : 22/23 euros
> Réservations
White lies – To lose my life:
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