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Avec leur septième album El Camino sorti de 6 décembre, les prolifiques Black Keys reviennent déjà sur les ondes. Encore un succès.
Un an a passé. 3Grammy Awards sont venus récompensés le précédent Brothers. Et le duo sort leur nouvel opus chez le respectable major Danger Mouse qui avait déjà produit Tighten Up en 2009. Mais c’est surtout le producteur de Gnarls Barkley et Gorillaz. Rien que ça.
Donc pas vraiment étonnant que les deux compères aient fabriqué en 40 jours niché dans le studio du chanteur à Nashville, 11 tubes au rock’n’roll à la fois moderne et vintage. Ni que la guitare de Dan Auerbach produise des sons singuliers et explosifs. Toujours sous perfusion de rythm’n’blues, le titre Dead and Gone en est d’ailleurs un bel hommage.
A chaque écoute d’un de leur nouvel album se produit la même chose : le premier titre laisse béat. L’envie d’écouter le reste devient obsédante avec la petite crainte d’être déçue par la suite. Puis très vite le contentement l’emporte. Car El Camino est un album qui rend joyeux ! Avec le vieux break chevrolet, The Black Keys prennent un autre chemin : le groove. La preuve en est avec les dansants Lonely Boy et Sister. La chanson Little Black Submarines
surprend avec brillo en démarrant calmement pour finir en apothéose rock. De même que la voix sensible de Dan sur des rythmes endiablés mêlés au chœurs de voix féminines charment littéralement. Alors même si ce n’est pas forcément le meilleur album des Black Keys, il a quelque chose de spécial qui, au fil des écoutes, devient agréablement entêtant.
