Le festival Rio Loco 2012 se déroulera du 13 au 17 juin à la Prairie des Filtres de Toulouse avec une programmation musicale digne de la Lusophonie.
La musique est l'essence même du festival Rio Loco depuis des années. Pour sa nouvelle édition, les pays de la langue portugaise sont mis à l'honneur avec une programmation musicale riche.
Pour ouvrir le festival, un concert hommage à la chanteuse capverdienne Cesaria Evora aura lieu à la Prairie des filtres le 13 juin prochain. Ce sera aussi l'occasion de (re)découvrir le folk, me fado et la bossa nova du groupe portugais Madredeus.
Le Fado à Toulouse
Rio Loco ne pouvait pas inviter la lusophonie sans offrir une place de choix à l'un de ses mouvements artistiques les plus emblématiques, le fado. Ses grands maîtres contemporains se partageront donc l'affiche, pour de véritables moments de grâce. Le chant de Mariza, la plus populaire des chanteuses contemporaines de fado, fera au festival l'honneur d'une de ces rares dates de l'été ( 15 juin) .
Trop rare en France, l'angolais Paulo Flores (16 juin), ultra populaire dans son pays, chantera de sa voix douce le quotidien d'un pays qui panse ses plaies ; Bonga, la voix angolaise de l'exil rassemblera la foule autour de son semba militant et festif. La voix du Mozambique, se fera aussi entendre à travers son groupe emblématique Ghorwane (15 juin), qui a su redonner vie à la scène mozambicaine et préserver le patrimoine musical d'un pays trop souvent aux prises avec la violence. La Guinée Bissau, quant à elle sera représentée par le groupe Super Mama Djombo, véritable symbole de l'indépendance de ce pays, et dont la musique oscille entre goumbe, mandingue et accents créoles.
Fidèle à sa tradition de défricheur, le festival offrira cette année leur première scène en France à de nombreux artistes et projets prestigieux ! « Conjunto Angola », ensemble monté par le label Analog Africa, fera revivre le temps d'un concert la scène musicale du Luanda des années 70 (14 juin). Le rappeur Zé Brown sera aussi du voyage.
C'est enfin le trio brésilien époustouflant, formé par Hamilton de Holanda à la mandoline, Marcos Suzano au pandeiro et percussions et enfin Jaques Morelenbaum au violoncelle, qui livrera un concert d'exception, évoquant parmi les plus grands compositeurs brésiliens, Baden Powell, Egberto Gismonti ou Gilberto Gil. Tous trois maîtres incontestés et inégalés de leur instrument présenteront ce projet pour la première fois en France (16 juin).
C'est à l'initiative de Vincent Segal, que le festival a confié au violoncelliste une carte blanche autour de la réinterprétation d'un répertoire choro musette (17 juin). Enfin, dans la catégorie « fusion », ce sont Batida et Lenine qui nous réjouiront de leurs innovations musicales.
> Site du festival Rio Loco : www.rio-loco.org