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Le Stade Toulousain se déplace ce samedi à l'Aviva Stadium de Dublin pour affronter le Leinster en demi-finale de la Coupe d'Europe ou H Cup.
Une évidence : le Leinster est l'équipe à battre. A abattre. Le Stade Toulousain le sait particulièrement puisque l'an dernier les joueurs toulousains étaient venus à bout du Leinster au même stade de la compétition. Remake mais à l'extérieur. Sur le devant de la scène depuis des années, les coéquipiers d'O'Driscoll ont à coeur de prendre leur revanche. Le Stade Toulousain, quant à lui, ne se déplace pas pour jouer les larrons en foire. Dans une guerre annoncée, les deux équipes veulent rester en lice, en plus de la Coupe d'Europe, pour le doublé Europe – championnat. Les échéances prochaines finaliseront certaines évidences. A commencer ce samedi à Dublin entre le Stade Toulousain et le Leinster.
Le Stade Toulousain se déplace pour la première fois en Irlande pour une demi-finale de Coupe d'Europe. Devant 40 000 supporteurs irlandais, les hommes de Guy Novès investiront le terrain avec la même détermination qui les anime en Coupe d'Europe. L'expérience en plus. Les champions d'Europe en titre se méfient du Leinster. Puissant, polyvalent, rapide, une ligne de trois quart ravageuse propulsée par Sexton. Le Leinster monte en puissance au fil des matchs. Pas complétement remis des sept semaines de stage en sélection de la plupart des joueurs, qui n'ont repris il y a seulement 3 semaines, les hommes de Joe Schmidt souffle le froid comme le chaud. Le très chaud. Malgré un effectif malléable avec plus de 50 joueurs utilisés, dont de nombreux jeunes, le Leinster se focalise principalement sur la H Cup. Le doublé potentiel comme le Stade toulousain reste très loin comme l'affirme ce matin Joe Schmidt à Rugbyrama :" Si on en joue qu'une, on peut être plus fort et peut-être lancer une dynamique. Au départ, on ciblait plutôt la Ligue celte que la Coupe d'Europe parce qu'on était dans une poule de la mort avec Clermont, le Racing et Saracens. On s'est qualifié, il reste deux matches, maintenant on y va à fond." Le Stade Toulousain est prévenu.
Côté Stade Toulousain, les dires des joueurs mêlent la méfiance à l'ambition. Quotidien des compétiteurs. A une marche d'une finale, les espoirs grandissent. " Cette équipe fait peur. C'est une référence dans le rugby européen. Maintenant, il semble que cette formation soit encore un peu plus forte que l'an passé. J'espère que l'on saura hisser notre niveau de jeu pour rivaliser. On essaiera de ne pas prendre une grosse déculottée. Notre équipe est bien préparée et monte en puissance" expliquait le manager du Stade Toulousain Guy Novès au journal l'Equipe cette semaine. Pour d'autres, comme Fritz, c'est l'excitation d'une telle rencontre qui peut être bénéfique pour la suite. "On sent au fil des jours une tension qui monte mais c'est de la bonne tension. Toute l'année, on joue des matches compliqués qui peuvent se rapprocher de ces matches de Coupe d'Europe" soutient le centre du Stade Toulousain.
Si la victoire engendrerait la confiance nécessaire pour la suite, une défaite ferait mal. Même si le Leinster semble quelque peu supérieur. Pour autant, le Stade Toulousain connait une phase positive. Le jeu est dans leur camp comme contre Biarritz en quart de finale ou contre Perpignan en championnat. Les deux fois grâce à Nyanga, titulaire ce samedi.
Méthodique, enchainer les temps de jeu, jouer rapidement et ne laisser aucun turn over aux irlandais sont les clés du match pour le Stade Toulousain. Et vice versa. Car le Leinster et Toulouse sont les équipes qui se ressemblent le plus en Europe. Ce samedi, on saura si le Stade Toulousain aura réalisé un exploit à Dublin, si la Guiness coulera à flot ou pas. Dès lors, on se prend à rêver d'une finale Stade Toulousain – Perpignan. Or, les catalans devront eux réaliser un miracle contre Northampton invaincu cette saison en Coupe d'Europe. On se prend donc à rêver…
Le XV de départ du Leinster : Nacewa ; Horgan, O'Driscoll, D'Arcy, Fitzgerald ; (o) Sexton, (m) Reddan ; O'Brien, Heaslip, McLaughlin ; Hines, Cullen ; Ross, Strauss, Healy.
Remplaçants: Harris-Wright, Heinke van der Merwe, Wright, Toner, Jennings, Boss, Madigan, McFadden.
Le XV de départ du Stade Toulousain : Heymans ; Clerc, Fritz, Poitrenaud, Médard ; (o) Skrela, (m) Doussain ; Nyanga, Picamoles, Bouilhou ; Albacete, Maestri ; Johnston, Servat, Poux.
Remplaçants: Lacombe, Montes, Falefa, Lamboley (ou Caucaunibuca), Dusautoir, Sowerby, Bézy, Jauzion.
> Revue de Presse d'avant match entre le Stade Toulousain et le Leinster !
Leinster – Stade Toulousain, samedi 30 avril à 16 h 30
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