Dans le cadre de Toulouse d'été, Annick Massi propose un spectacle conçu spécialement pour le festival autour de Verdi.
Avec Nabucco, créé à Milan le 9 mars 1842, Verdi connaît son premier succès, l’un des plus fracassants que la Scala ait reçu jusqu’alors. Après ce triomphe, les créations vont s’enchaîner à un rythme effréné, entre un et deux titres par an, 16, jusqu’à 1853, année de La Traviata et d’Il Trovatore.
C’est entre ces partitions rares, ouvrages quelque peu négligés, des "années de galère”, comme le compositeur aimait à les qualifier, et les pages plus virtuoses de la "trilogie populaire”, qu’Annick Massis a choisi de construire son programme, conçu spécialement à l’attention du Festival.
Retour attendu à Toulouse de l’une des sopranos françaises les plus talentueuses de sa génération. Consacrée à l’international, elle revient dans la ville de ses débuts, ville qu’elle a marquée de ses plus belles incarnations : Lucia di Lammermoor (1998), Leila des Pêcheurs de Perles (1998), Philine dans Mignon (2000) et Adèle du Comte Ory (2000). Car si l’ère baroque ou Mozart sont souvent à l’affiche, elle se consacre avant tout aux répertoires français et italien du XIXe siècle.
Belcantiste accomplie à la technique exemplaire, interprète recherchée de partitions rares, elle nous convie ce soir à découvrir un Verdi, au mitan de sa vie, où le génie musical emprunte encore cantilène et la virtuosité au bel canto romantique tout en se tournant résolument vers le lyrisme de l’avenir.
Siempre verdi pour Toulouse d'été
Mercredi à 21h30 à l'auditorium Saint Pierre des Cuisines
Entrée 6/8 euros