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Jérôme Fernandez a participé à son premier entrainement ce mardi avec le THB, l'occasion de donner ses premières impressions sur son rôle de joker.
Ce mardi, en milieu de matinée, Jérôme Fernandez refoulait le parquet du Palais des Sports pour la première fois depuis 1999 quand il jouait au THB. Pour son premier entrainement avec le Toulouse Handball, Fernandez a fait les choses bien. Après le spitch de l'entraîneur du THB, Joël Da Silva, le capitaine des bleus a pris la parole. Une évidence pour un nouveau joueur, à la fois célèbre et méconnu. « Ils connaissent le joueur, explique Jérôme Fernandez, mais pas l'homme. J'ai pris la parole après le spitch de Joël. Je leur ai expliqué mon envie, mon objectif… ils étaient très réceptif ». L'entrainement a prouvé l'envie de ces joueurs d'évoluer ensemble. « On a tous démontrer notre envie de jouer les uns pour les autres. Je suis allé vers eux, ils m'ont donné quelques détails en retour eux aussi. Ce fut un échange, et si tu le fais pas là, vendredi ça sera trop tard » avoue Jérôme Fernandez. Pour Joël Da Silva, l'entrainement de ce mardi matin fut « un exemple voir l'entrainement parfait ».
Le Toulouse Handball continue de jouer sa survie en Division 1. Un défi qu'est prêt à relever le néo Toulousain. « C'est un challenge sportif intéressant. Je suis là pour sauver un club qui me tient à coeur » continue Fernandez devant la presse. Quant au jeu, « je suis là pour les aider, pour les accompagner et non pas pour attirer l'attention sur moi. Mon arrivée leur permettra de se libérer… » espère le capitaine tricolore. En tout cas, le Toulouse Handball n'a pas attendu l'arrivée de Jérôme Fernandez pour relever la tête. « J'aurais aimé venir plutôt, explique le toulousain, mais ils ont réussi à prendre 6 points sans moi. Je suis là pour finir le travail. »
Jérôme Fernandez jouera son premier match vendredi à Dijon avec une nouvelle tunique sur les épaules. Cette éventualité ne semblait jamais voir le jour il y a quelques semaines. En effet, la CNACG refusait le transfert comme joker médical de Fernandez au THB. Ajoutant à cela, la lettre de nombreux présidents contre sa venue. Une affaire au goût amer pour le néo toulousain. « J'ai bien compris ce que pense, ce que dise et ce qu'ont fait les gens. Aujourd'hui par la force des chose, je suis là pour maintenir Toulouse » explique Fernandez. « Certes, ce fut un passage en force avec le rôle de certains président de club. La logique est désormais respectée, justice est faite. Je ne suis pas rancunier. Mais bon, j'ai essayé de comprendre la situation, les motivations. Je comprends qu'ils ont voulu faire valoir leurs intérêts dans la course au maintien. Mais avec leur lettre, ils ont mis l'intelligence de la CNACG et de la LNH en jeu. Mettre les instances en cause. Alors qu'ils en ont bénéficié bien avant » se lamente l'ancien joueur de Kiel. Pour Fernandez, une chose était importante : « J'aurais aimé qu'on respecte mon choix, cela n'a pas été respecté ».
Affaire à moitié close. Le plus important dorénavant demeure le terrain. Jérôme Fernandez le répète, il est là pour « finir le travail ». Et est prêt « à s'adapter au jeu toulousain » car le hand pour lui est avant tout un « sport collectif où l'intérêt de l'équipe prime sur le sien ». Réponse en fin de semaine contre Dijon.
