mardi , 11 mars 2025

Toulouse – L’Etat rejette le projet d’un Hollywood sur Garonne

 

L'Etat a rejeté le projet d'implantation de studios américains à Toulouse, mais aussi les trois autres offres faites pour le terrain de Francazal. Il n'y aura donc pas d'Hollywood sur Garonne.

Mardi, l'Etat a rejeté le projet de créer les plus vastes studios de cinéma de France sur l'ancienne base Francazal à Toulouse. Le Hollywood sur Garonne proposé par le géant américain Raleigh, et l’entrepreneur toulousain Bruno Granja, a été jugé insuffisant. 
 
La préfecture de Haute-Garonne a balayé toutes les offres d'implantation sur l'ancienne base de Francazal. Dans un communiqué, la préfecture donne plusieurs raisons sur l'irrecevabilité du projet Hollywood sur Garonne, nommé aussi Studios Toulouse Francazal. "l'offre formulée par la société STUDIOS TOULOUSE FRANCAZAL ne répond pas à certains critères essentiels prévus dans l’avis d’appel à candidature." 
 
En premier lieu, " l’offre de prix est notablement inférieure à l’estimation domaniale" selon le préfet. 
 
" Les modalités de paiement proposées ne correspondent pas au cahier des charges" explique toujours le communiqué.
 
D'autre part, "le candidat subordonne son offre à la réalisation de certaines conditions suspensives qui  n’étaient pas prévues au cahier des charges". 
 
"Par ailleurs, la structure qui se porte acquéreur n’a pas la taille financière compatible avec l’ampleur du projet, et aucun engagement ferme de partenariat n’est apporté", termine le communiqué de la préfecture.
 
Lors du dépôt du dossier, vendredi dernier, le vice-président des Studios Raleigh,  Mark Rosenthal, avait fait le déplacement à Toulouse assez confiant quand à l'issu positive du projet. Les studios créeraient alors 5 000 emplois directs grâce à l'implantation de 9 plateaux couverts et d'un plateau extérieur de deux hectares. Le tout pour un investissement de 80 millions d'euros. 
 
Aujourd'hui le rêve de voir un Hollywood sur Garonne part certainement en fumé. Une mauvaise nouvelle pour l'économie toulousaine et certainement aussi pour le cinéma français. Interrogé par l'AFP, Bruno Granja espère  "discuter avec les services de l'Etat, pour voir si un accord amiable est encore possible. On peut remodeler l'offre, on laisse la porte ouverte à une discussion sur les modalités de paiement". Avant d'affirmer qu' " il n'est pas question d'abandonner: s'il faut redéposer une offre, on le fera".
 
 
En tout cas, la préfecture a précisé que "compte tenu du caractère infructueux de ces offres, les cessions feront l’objet, ultérieurement, de  nouveaux appels à concurrence".
 

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