Toulouse : Un projet ambitieux pour sauver le théâtre du Pavé

Pour sauver le théâtre du Pavé de Toulouse, l'équipe a un projet fou celui d'adapter Docteur Knock dès le 18 décembre.

 

La culture à Toulouse doit vivre. Survivre. C'est pourquoi le théâtre du Pavé doit être sauvé. Pour cela, l'équipe de la salle propose un projet fou. Un projet ambitieux : adapter Docteur Knock.

 

Le 26 septembre 2011, Francis Azéma lance un projet fou et envoie un courriel à plusieurs de ses contacts : " L’idée ce serait d’être un peu fou et audacieux, de défier l’impossible et de vivre ses rêves plutôt que de rêver sa vie. L’idée c’est de se dire que le Pavé est bien malade et qu’il faut faire quelque chose pour le guérir sinon il va peut-être mourir. Et que fait-on quand on est malade ? On appelle le docteur. Non ? L’idée c’est d’appeler Docteur Knock pour soigner le Pavé. De monter la pièce de Jules Romains avec une quinzaine de fous et de la jouer une douzaine de fois durant les fêtes de Noël au Pavé… Quels fous ? Toi ! c’est bien pour ça que je t’écris. Puis moi, je jouerais Knock, et bénévole comme toi, ok ? Les gens donneront ce qu’ils voudront et tout sera pour le Pavé".

 

L'idée fait son chemin très rapidement. Et tout le monde met la main à la patte, au pavé. Ensemble, ils veulent construire un futur plus serein pour le théâtre de Toulouse. Après cette annonce, Francis Azéma mobilise l’équipe, les bénévoles et tous les apprentis – comédiens du Théâtre du Pavé pour une réunion le 2 octobre 2011. Près de 30 amis du Pavé répondent « oui » au projet. "Un projet où nous ne ferons pas l’aumône, mais où nous allons faire du Théâtre, après tout, c’est peut-être ce que nous faisons de mieux non ?" Lors de cette première rencontre le projet est validé par tous, les rôles sont distribués, les actions de communication sont abordées, le planning des répétitions se met en place… une équipe Knock se crée.

 

De fil en aiguille, la pièce Docteur Knock prend forme. Résultat : dès le 18 décembre, une série de douze consultations à 19h – honoraires libres mais nécessaires. Douze soirs avec vin chaud, petites assiettes et bonne humeur tout de même ! Suivi, du 20 au 23 et du 27 au 31, par le cabaret des élèves du conservatoire à 21h30.

 

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