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Les 27,28 et 29 novembre, la Cinémathèque de Toulouse propose trois projection des films de Marilyn Monroe à l'occasion de l'exposition des photos de la star par Bert Stern au Musée Toulouse-Lautrec à Albi.
À l’occasion de l’exposition « Images de star. Marilyn, la dernière séance, Bert Stern » présentée par le Musée Toulouse-Lautrec (Albi) du 26 septembre au 3 janvier, la Cinémathèque de Toulouse propose trois films qui mettent en scène la mythique actrice. Rendez vous les 27,28 et 29 novembre pour découvrir les Désaxés, Sept ans de Réflexion et Arrêt d'autobus.
Pour ces trois projections, bénéficiez du tarif réduit (6 € au lieu de 7 €) sur présentation d’un ticket d’entrée tarif plein (collection permanente et exposition temporaire en cours ou exposition temporaire seule) du Musée Toulouse Lautrec d’Albi.
Et sur présentation d’un ticket de cinéma tarif plein de l’une des séances du Week-end Marilyn Monroe, bénéficiez d’un tarif préférentiel (6 € au lieu de 9 €) au Musée Toulouse-Lautrec d’Albi du 28 novembre 2015 au 3 janvier 2016 inclus.
Vendredi 27 novembre à 21h : Les désaxés de John Huston
Venue à Reno pour fêter son divorce, Marilyn rencontre Clark Gable, cow-boy vieillissant toujours aussi charmant. Avec Montgomery Clift, rencontré lors d'un rodéo, ils partent chasser le mustang sauvage… Un film sur la fin d'une époque. Gable tomba la moustache quelques jours après la fin du tournage. Ce fut également le dernier film de Marilyn qui avait débuté véritablement sa carrière avec Quand la ville dort. C'était le début de la fin de Hollywood. Une oraison funèbre aux légendes.
Samedi 28 novembre à 21h : Sept ans de réflexion de Billy Wilder
La femme et les gosses en vacances, un mari irréprochable subit l’assaut de fantasmes caniculaires. Il faut dire qu’il vient de rencontrer sa pulpeuse voisine comme un pot de fleurs tombé du troisième étage manque de vous fracasser le crâne. Son sang ne fait qu’un tour. Imaginez Marilyn débarquant dans votre appartement un ventilo à la main. Ça va chauffer. Qu’une envie : tourner sept fois la langue dans sa bouche avant de réfléchir. Et ce n’est pas une bouche d’aération qui va refroidir les esprits. À l’époque, on parlait d’une satire du mariage. Aujourd’hui, on y voit une ode à Marilyn, sa sensualité, sa fausse naïveté, son effronterie, le mythe de la star de cinéma. De quoi tomber de son tabouret.
Dimanche 29 novembre à 18h : Arrêt d'autobus de Joshua Logan
Manière de salaud, « embrasser Marilyn, c'est comme si on embrassait Hitler », dira Tony Curtis au moment de Certains l'aiment chaud, peut-être parce qu'elle portait mieux la robe que lui. Ici, il faudra manier le lasso pour l'attraper. Elle est chanteuse dans un beuglant bouseux, déshabillée désabusée. Quand un cow-boy venu participer à un concours de rodéo, vierge et rustre, la voit. Il sait que c'est l'ange. Elle a pourtant des airs de péché. Quand elle le voit, elle se dit qu'il est débile. C'est plutôt qu'il faudrait être taré pour ne pas tomber sous le charme. Bref, ils n'ont rien à faire ensemble, ils sont faits l'un pour l'autre.
