dimanche , 6 avril 2025

Zahia Dehar se livre dans une interview

Zahia Dehar, celle par qui le scandale Ribéry est arrivé, a donné une interview à Paris Match dans laquelle elle raconte sa version des faits.

Zahia se livre enfin. Deux semaines après la révélation de l'enquête sur le Zaman Café dans laquelle ont été entendus comme témoin Franck Ribéry et Sidney Govou, Zahia Dehar donne sa version des faits et éclaircit les choses dans une interview exclusive à Paris Match.

Dès la couverture du magazine on apprend qu'elle a été "le cadeau d'anniversaire de Ribéry" en 2009. Elle se définie ensuite comme une escort girl et non une prostitué appartenant à un réseau : «Je n’ai pas de souteneur, je ne donne mon argent à personne. J’ai des relations sexuelles payantes ou non avec qui je veux. Personne ne m’y oblige, et, quand je ne veux pas, c’est non.» «Je rencontre des gens du show-biz, du sport, ils proposent, je dispose.»
Zahia Dehar confirme également qu'elle a caché sa minorité à ses partenaires : «J’ai toujours fait plus vieille que mon âge et, quand j’ai compris que je plaisais aux hommes, je me suis dit : "Pourquoi ne pas en profiter".» Et la jeune fille en a bien profité en facturant ses relations 2000€ par nuit.

Concernant ses relations avec des joueurs de l'équipe de France, elle avoue avoir rencontré Karim Benzema en 2008 en discothèque : «Nous nous sommes revu à deux ou trois reprises mais je confirme qu'il n'a jamais su mon âge et je n'ai eu qu'une seule relation payante avec lui.»
Franck Ribéry l'avait de son côté fait venir à Munich pour son anniversaire : «C'est lui qui a été demandeur! Je suis venu en avion sur Munich pour son anniversaire. C'était le 7 avril 2009. Il avait réservé un hôtel de luxe à Munich. Nous avons eu une relation sexuelle et il m'a payée. Je suis un joli cadeau non? La dernière, c'était fin décembre 2009, à Paris. Mais j'ai eu du mal à me faire régler. Il n'a pas été particulièrement galant ni bien élevé, ni même sympathique»

La Jeune femme a été entendu par la police dans le cadre de l'enquête. Elle  "ne leur a confirmé que ce qu'ils savaient déjà, en leur donnant plus de détails, parce qu'ils ont insisté". "Ils m'ont expliqué qu'avoir des relations payantes avec moi, quand j'étais mineure, c'était un délit, autant pour ceux qui ont été mes clients que pour ceux qui me les ont présentés", explique la prostituée, avant d'ajouter : "C'est une chose à laquelle je n'avais pas pensé. Je n'avais jamais dit que j'étais mineure à qui que ce soit. Pour moi, mineure, c'était en-dessous de 16 ans."

Enfin, Zahia Dehar explique dans cet entretien que sa famille ignorait tout de ses activités : «Ma mère et mon beau-père ont toujours ignoré mes activités, de même que mon père resté en Algérie».

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